CAUE : bref aperçu d'accompagnements récents

L’observatoire photographique des paysages haut-savoyards, réalisé avec le soutien du Conseil Départemental de la Haute-Savoie, propose une sélection de prises de vues réparties sur le territoire du département.

 

L’observatoire photographique des paysages hauts-savoyards repose sur la mise en œuvre d’itinéraires photographiques alimentés par des campagnes de prises de vues régulièrement reconduites, afin d’aboutir à des séries chronologiques : le même point de vue, précisément repéré, est ainsi à nouveau photographié selon une périodicité variable.

Cet observatoire est mis en œuvre selon la méthodologie de l’Observatoire photographique national du paysage, qui permet de garantir la cohérence à l’échelle nationale des actions menées localement. Il existe aujourd’hui en France une vingtaine d’observatoires photographiques du paysage.

La problématique paysagère en Haute-Savoie est bien spécifique et liée avant tout au dynamisme départemental et à l’urbanisation. C’est pourquoi l’observatoire n’a pas vocation à représenter et à suivre les grands paysages naturels du département. Il ne s’agit pas non plus d’un outil de promotion touristique. Il s’attache plutôt aux paysages quotidiens, en évolution constante et qui constituent notre cadre de vie.

L’ensemble des vues contemporaines de l’observatoire a été réalisé par Sylvain Duffard, photographe indépendant.

 

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Le CAUE a réalisé une analyse architecturale, urbaine et paysagère des secteurs identifiés dans le PLUi, et a contribué à définir les enjeux lors d’ateliers impliquant élus et techniciens.
L’EPFLD a apporté son expertise sur le marché immobilier, la structure foncière et l’opérationnalité des règles d’urbanisme du PLUi.
Ces collaborations ont permis de définir des pistes méthodologiques pour faciliter le passage à des phases opérationnelles pour les élus. Cette nouvelle collaboration avec l’EPFLD a renforcé l’interconnaissance des équipes et des expertises présentes au sein de chaque structure, améliorant ainsi le maillage de l’ingénierie au service des collectivités.
Ces collaborations sont appelées à se renforcer, notamment avec la mise en place du Zéro Artificialisation Nette, qui accentuera les enjeux fonciers. Dans cette optique de densification urbaine, la qualité du cadre de vie et la stratégie foncière sont des aspects incontournables à prendre en compte.

 

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CAUE : actualité des accompagnements Tourisme Façades Ecole Mémoire locale Jury de concours Rédaction Lavoir Filières Energies renouvelables Cahier des charges Recrutement Cimetière Sécurité Incivilités Eau Arbre Biodiversité ZAC Evaluation Scot ANCT Petites Villes de Demain Eglise Labellisations Ville et Village fleuris Paysages Atlas Centre de ressources numériques Pédagogie Construction et architecture Foncier

Le Département de l’Isère a mis en ligne cet été le site internet de l’atlas départementale des paysages de l’Isère : https://atlaspaysages.isere.fr

À destination d’un large public (élu, agent des collectivités territoriales, professionnel de l’aménagement, jeune public et enseignant, association, habitant et touriste) ; il met à la disposition de toutes et tous, un document de connaissance des paysages et d’aide à la décision. Plus de 20 ans après sa rédaction, le Département de l’Isère a souhaité réactualiser son atlas des paysages. Pour cela, une équipe a été recrutée à l’automne 2020. Elle se compose de l’atelier PASSEURS Paysagistes (mandataire), associé à Studéis (bureau d’études agriculture et environnement) et Vozidéo (agence de communication et développement Web).

 L’ambition de ce projet d’actualisation a été de réaliser :

-       Un outil de connaissance, pour (re)découvrir les caractéristiques qui fondent l’identité des paysages Isérois et en faire un vecteur d’appropriation du cadre de vie de chacun chacune

-       Un outil d’aide à la décision, afin d’accompagner et de favoriser l’émergence de projets de territoires cohérents à la croisée des interventions géographiques, culturelles, économiques et sociales

-       Un outil de sensibilisation au service d’une culture partagée du paysage et pour disposer d’une référence commune1

La réalisation de l’actualisation :

L’Atlas départemental des paysages de l’Isère a été réalisé par le Département de l’Isère, avec le soutien de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Auvergne-Rhône-Alpes et de la Direction Départementale des Territoires (DDT) de l’Isère et l’appui technique du CAUE de l’Isère.

4 comités de pilotage ont permis de valider formellement chaque étape-clé de la démarche. Composés d’élus et des représentants des services de l’État, des services du Département, du CAUE de l’Isère, ils ont été menés sous la direction de Patrick Curtaud, Vice-Président à la culture, au patrimoine et à la coopération décentralisée. D’autres réunions ont permis de réunir les techniciens : des services du Département, de la DREAL AURA, de la DDT 38 (dont le Paysagiste-Conseil de l’État), l’Unité Départementale de l’Architecture et du Patrimoine (UDAP), du Parc National des Écrins, des Parcs Naturels Régionaux du Vercors et de Chartreuse et du CAUE de l’Isère.

La méthodologie mise en œuvre pour l’actualisation de l’Atlas des paysages de l’Isère s’est adossée à la « Méthode pour l’identification, la caractérisation et la qualification des paysages » proposée en 2015 par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.

Elle s’appuie également sur le travail cartographique de délimitation des Grands Ensembles Paysagers et des Ensembles paysagers à l’échelle de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, réalisé par la DREAL en 2015.

La mission d’actualisation a consisté en :

    des repérages sur le terrain, pour identifier les composantes paysagères et repérer les dynamiques paysagères qui ont contribué à l’évolution des paysages et les enjeux
    une quarantaine d’entretiens individuels (qui ont permis de réaliser 21 récits d’acteurs du paysage et l’analyse des représentations sociales paysagères ainsi que les valeurs locales)
    la réalisation d’une base de données constituée de photographies et de données cartographiques pour illustrer l’analyse du territoire

La notion de paysage, un bien commun, un élément essentiel du bien-être individuel et social

Le paysage résulte de l’interaction continue entre les facteurs naturels et les activités humaines qui modèlent les territoires. Mais il est également associé à un ensemble de pratiques et d’usages, de valeurs et de représentations sociales. La prise en compte des paysages dans l’aménagement du territoire suppose de connaitre ces paysages, d’en comprendre les structures, d’en saisir les évolutions et les valeurs associées. La construction de cette connaissance est l’objet des Atlas de paysages.

 « Les paysages se transforment tous les jours, par petites touches ou plus radicalement, sous l’action de politiques publiques, de réalisations individuelles, de facteurs naturels. Ils demeurent cependant un cadre commun, que chacun perçoit à sa façon, mais dont chaque élu, acteur économique, habitant ou citoyen a partiellement la charge. » 

Source : www.auvergne.developpement-durable.gouv.fr

L'Atlas des Paysages présente le territoire isérois selon 21 Ensembles Paysagers, qui sont des portions de territoire ayant des caractéristiques communes et cohérentes, illustrées par leurs composantes paysagères. Chaque Ensemble Paysager est composé d’une ou plusieurs Unités Paysagères (47 Unités Paysagères au total), qui présentent les spécificités locales, les tendances d’évolution et les enjeux paysagers associés ainsi qu’une proposition d’objectifs de qualité paysagère illustrée sous forme de fiches pratiques (principes d’actions possibles).

 

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Dans le cadre de ce partenariat, retour sur la journée du 2 octobre 2024.

Rencontre annuelle du Label Villes et Villages Fleuris en Isère : Engagement des collectivités et idées reçues sur les arbres déconstruits

 

Le 2 octobre dernier, les communes récemment récompensées par le Label « Villes et Villages Fleuris » ont été mises à l’honneur lors de la rencontre annuelle départementale. Autrans-Méaudre, Revel-Tourdan, Vertrieu et Villard-Bonnot ont obtenu, en 2022 et 2023, leur première fleur, tandis qu’Échirolles a reçu un prix spécial pour sa végétalisation urbaine. L'accompagnement des communes dans le cadre du label « Ville et Villages Fleuris », financé par le Conseil Départemental de l’Isère, est piloté par le CAUE de l’Isère.

Les binômes d’élus et de techniciens présents ont souligné la reconnaissance du travail accompli grâce à ces distinctions, tout en remarquant que le label a radicalement évolué. Il inclut désormais des enjeux comme la lutte contre le réchauffement climatique, la végétalisation des espaces publics, et l’amélioration de la qualité du cadre de vie.

Parallèlement, l'initiative « Un arbre un habitant en Isère », présentée par le Département à l’occasion de cette rencontre, complète parfaitement cette démarche. Elle vise à encourager les collectivités et les particuliers à planter des espèces locales, mieux adaptées au réchauffement climatique.

L’expert forestier Lionel Staub est intervenu pour déconstruire plusieurs idées reçues concernant les arbres. Êtres vivants essentiels à notre survie grâce à l’oxygène qu’ils dégagent lorsqu’ils créent du glucose pour leur propre besoin, les arbres jouent également un rôle indispensable dans le confort de nos espaces urbains et villageois. Ces climatiseurs écologiques se développent dans un environnement qui évolue beaucoup plus vite que dans leur milieu naturel. Et il faut bien considérer que toute évolution de celui-ci crée de l’instabilité chez eux. Enfin, en termes de services rendus, la replantation d'un arbre est bien moins bénéfique que la préservation d'un arbre déjà existant.

La conférence, prolongée par une visite du parc a également permis de présenter aux participants le « Barême VIE ». Cet outil permet d’évaluer la valeur monétaire d’un arbre, afin de sensibiliser les entreprises de travaux par exemple pour éviter les altérations et les sanctions en cas de dégradation. C’est aussi l’occasion de constater que l’élagage, souvent mal compris, n’est pas un facteur de revitalisation pour l’arbre.

Les communes iséroises attendent désormais avec impatience les nouvelles attributions de fleurs prévues cet automne, une reconnaissance précieuse de leur engagement en faveur de l'environnement et du cadre de vie.

 

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