Rénovation énergétique du bâti ancien

Source : agence Paume, villes paysages & mobilités, Architectes-urbanistes en charge du PSMV d’Angers 2023.

Pour aller plus loin, retrouvez l'article du magazine : "Performance énergétique des logements dans le bâti ancien : état de la réglementation". Cliquez ici.

Cette étude analyse l'utilisation du mâchefer, matériau emblématique des HBM (Habitat à bon marché) au XXe siècle, dans le contexte des rénovations énergétiques actuelles. Ses propriétés spécifiques (inertie thermique, perméabilité à la vapeur, non-standardisation) posent des défis techniques et méthodologiques. Grand Lyon Habitat a testé différentes approches sur plusieurs résidences et dresse ici un bilan intermédiaire. L’objectif est d’optimiser les futures interventions et d’affirmer GLH comme un acteur exemplaire dans la rénovation du logement social en région lyonnaise.

Retrouvez l'étude en cliquant ici.

Ce document est un rapport de TFE (travaux de fin d'études) réalisé par Etienne Rieux, étudiant à l'ENTPE (école nationale des travaux publics de l'Etat). Inséré dans l'association Oïkos, M. Rieux nous propose de suivre ses travaux, ciblés sur l’étude du mâchefer. 

Ce matériau issu de la filière de la sidérurgie, le béton de mâchefer a été massivement employé dans la première moitié du XXème siècle pour construire des immeubles, particulièrement en régions stéphanoise et lyonnaise. Aujourd’hui, ces constructions font l’objet de rénovations, pas toujours exemplaires, souvent par méconnaissance des caractéristiques de ce matériau.

À travers ce rapport, vous allez pouvoir suivre un état de l’art du mâchefer en prenant en compte toutes les propriétés du matériau et ses atouts avec en exemple : une bonne capacité d’isolation, une perméabilité à la vapeur d’eau, une résistance à la compression, etc. Tout ceci est accompagné par des points de bonnes pratiques et de vigilances spécifiques et nécessaires à la préservation du bâti ancien et du mâchefer.

Retrouvez le rapport en cliquant ici.

Les évolution réglementaires récentes « ZAN » nous renvoient à la réutilisation du bâti existant comme une de solutions pour remplir les objectifs de sobriété foncière et diminuer l’impact environnemental du secteur du bâtiment. Les édifices d’avant 1948 ont été construits pour durer, à partir d’un environnement donné, avec des matériaux proches du lieu où ils ont été bâtis. Ils sont adaptés à leur environnement, ce qui participe à leur qualité, et sont généralement sobres énergétiquement. Que faut-il prendre en compte lors du diagnostic ? Quelles techniques employer pour les restaurer, les réhabiliter, voire les agrandir ? Comment intervenir sur le parc bâti remarquable plus récent ? La mise en oeuvre opérationnelle sur un îlot ancien est un processus de travail spécialisé.

 David Corgier : ingénieur énergétique, CMDL MANASLU Ing. (A2E/ASSIST BAT) Publications scientifiques internationales, travaux sur le projet HIKARI (1er quartier BEPOS. Intervient régulièrement pour l’ADEME et la région AURA sur des missions d’expertise (monitoring PREBAT…)
Jeremy Dupanloup : architecte du patrimoine
Théodore Guinic : architecte et historien, maître de conférence, ENSA Montpellier
Emmanuel Mansuy : opérateur spécialisé

Crédit photo et textes : CAUE 74