Rénovation énergétique du bâti ancien

la Scop les 2 rives propose un webinaire accessible ici.

Bulle des 2 Rives #4 : « Prêt à porter » ou « sur mesure » ? ... Quelle méthode pour mener à bien une réhabilitation énergétique
Intervenant : SAMUEL COURGEY, expert technique bâtiment et environnement, association Arcanne
Animation : Céline Roos et Hélène Ludmann, associées, Scop les 2 rives

Il existe plusieurs approches pour aborder la réhabilitation énergétique d’un bâtiment, qui ont chacune leurs points forts et leurs limites. Nous aborderons l’approche plus « prêt à porter », telle Dorémi ou EnergieSprong, et celle plus comparable à du « sur mesure », en faisant un petit tour par le passif, le bioclimatisme, et le frugal. 

Samuel Courgey est expert technique bâtiments et environnement au sein de l’association Arcanne, pionnier des biosourcés, co-fondateur d’Effinergie. Il a fait le choix, après 15 années passées en chantiers et bureaux d’études de se concentrer à la veille technique de sujets liés à l’environnement. Expert des sujets « Rénovation », « Humidité », « Bâti ancien », co-auteur de livres de référence, il officie désormais principalement comme formateur, relecteur, et « lobbyiste pro-environnemental

Lavoir, four, calvaire, ancienne poste, église…  votre territoire contient des bâtiments patrimoniaux que vous souhaitez valoriser ou reconvertir tout en respectant leur histoire.

Le Département de l'Ain met à votre disposition des conseils pratiques "Prendre soin de son patrimoine" destinés aux élus ou aux aménageurs publics qui souhaitent se lancer dans la rénovation d’un bâtiment ancien ou dans un projet d'aménagement situé dans un site patrimonial remarquable ou aux abords d'un monument historique.

Tout savoir sur les aides financières aux projets de restauration, conservation et protection du patrimoine et sur les conseils pour discuter avec les artisans des techniques et des moyens à mettre en œuvre.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Source : site internet du CAUE 38

Intervenir sur les édifices existants est une démarche responsable et stimulante pour les collectivités. Toutefois, le processus à engager peut sembler complexe, le coût financier impactant.

Le 13 mars dernier, le CAUE en partenariat avec l’Ageden a organisé un temps de formation pour décrypter tout cela.

C’est à la mairie-médiathèque de Tramolé que s’est déroulé cet après-midi studieux et convivial. Les élus de Tramolé ont eu la gentillesse de nous accueillir et de nous faire part de leur expérience pour mener à bien ce projet (fiche Observatoire). Puisque qu’une intervention sur un édifice doit avant tout être globale*, c’est à 3 voix que le temps des apports méthodologiques s’est déroulé : le CAUE, l’Ageden et Vincent Rigassi, architecte. Le tout rythmé par des échanges d’expériences vécues des participants. Avant d’aborder le sujet du financement des opérations, la visite de la mairie-médiathèque (et logements communaux à l’étage) a été l’occasion d’observer et d’analyser les interventions réalisées et les dispositifs mis en place.

Durant ces quelques heures passées ensemble, les participants ont pu identifier les leviers et les freins d’une démarche de projet, s’approprier les termes de « rénovation », « réhabilitation », …  bénéficier d’un rappel  du cadre légal en matière de commandes publiques, de réglementation thermique et énergétique, obtenir des clés de lecture des différentes phases du projet. Les acronymes DIA, ESQ, APD/APS, PRO, DCE….AOR - illustrés par des études de cas -  n’ont depuis plus de secret pour les participants !

Le sujet du financement des opérations a fait l’objet d’un temps spécifique et attendu. Un tableau des subventions mobilisables et des partenaires financeurs à solliciter a été dressé et partagé.

Durant toute l’année 2024, Le CAUE propose aux élus et techniciens de collectivités, des formations et des temps de sensibilisation dont vous trouverez le programme ici.

*(architecture, patrimoine, fonctionnement, confort d’usage, performances énergétiques et environnementales, coût investissement/coût de gestion et d’entretien).

Source : Site internet du CAUE 38

La question de la préservation du patrimoine bâti, quelle que soit son échelle, est un enjeu unanimement partagé par les élus. Du château protégé au titre des monuments historiques, jusqu’au lavoir identifié au sein du Plan local d’Urbanisme, la multiplicité de cet héritage mène à la coordination d’acteurs divers pour le préserver : collectivités, associations, propriétaires privés…

Le Département de l’Isère porte de longue date cette thématique, à travers ses agents au sein du service du Patrimoine Culturel (PAC). Le PAC mène différentes actions, qui allient entre autres connaissance du bâti, valorisation et soutien à sa préservation. Les inventaires patrimoniaux, territoriaux puis thématiques, qu’il a réalisé, sont une ressource précieuse pour identifier et comprendre les éléments anciens qui participent au cadre de vie. Le label Patrimoine en Isère soutient depuis 2007 les actions menées par les propriétaires d’un bien remarquable pour l’entretenir avec soin. Enfin, le service met à disposition des communes ses agents pour bénéficier d’une expertise concernant la qualification d’un élément de patrimoine et les actions à mettre en œuvre pour le protéger.

En mars, les équipes du PAC et du CAUE se sont rencontrées pour aborder leurs projets et modes d’action respectifs. Les échanges, particulièrement riches, ont illustré les synergies présentes et à poursuivre entre des professionnels qui ont l’habitude de répondre ensemble à une demande de rendez-vous venant d’une collectivité. Le PAC a pu expliquer au CAUE les différentes aides que le Département est en mesure d’allouer au propriétaire d’un bâtiment repéré et/ou protégé. Le CAUE a rappelé le contenu de ses différentes méthodologies d’accompagnement et de conseil pour les collectivités, ainsi que le fonctionnement de la consultance architecturale dédiée aux particuliers. Les projets communs aux deux acteurs, tel le suivi du nouveau Atlas des paysages de l’Isère, ont également été abordés.

Cette rencontre collective des deux équipes, qui n’avait pas eu lieu depuis plusieurs années, a permis de pointer les collaborations à renforcer, au service du patrimoine isérois et du cadre de vie dans notre département.